Comme la majorité des gens, j’ai découvert Caroline Néron en 1997 alors qu’elle jouait le rôle de Stella dans la série télévisée Diva. Puis, dans sa courte carrière de chanteuse avant de finalement la voir créer: Bijoux Caroline Néron.
Quand elle s’est lancée en affaires, je me rappelle avoir pensé qu’elle utilisait le fait qu’elle était connue pour démarrer son entreprise. Bref, qu’elle utilisait sa notoriété pour seulement être le visage de sa marque. That’s it.
Or, ma perception initiale et la réalité sont totalement différentes. Le démarrage de son entreprise s’est fait grâce à un prêt de 10 000$ sans intérêt de son ex-copain. Après 3 ans, elle a pu emprunter 300 000$ qu’elle a flambé en à peine un mois. Une décision lourde de conséquences. Malgré cela, aujourd’hui, son entreprise a un chiffre d’affaire de 15 millions de dollars.
Ce que je retiens de cette entrevue est que Caroline Néron, c’est cette phrase qui montre qu’elle est une vraie entrepreneure:
J’ai commencé dans ma cuisine, tout le monde riait de moi. Mes amis me disaient « Qu’est-ce que tu fais à 6h du matin à faire des bijoux ? ». Je vivais dans mon inventaire. Aujourd’hui, ils veulent eux aussi se partir en affaires…
Contrairement à la croyance populaire, elle est partie de rien et travaille à temps plein sur son projet. C’est loin d’être uniquement le visage de la marque!
Depuis peu, le dragon Serge Beauchemin (Dans l’oeil du Dragon) a lancé sa série web Nouveaux modèles d’affaires. Chaque semaine, il ajoute des nouvelles entrevues avec des entrepreneurs d’ici qui pourront vous inspirer en racontant leur parcours.
Aviez-vous une perception aussi biaisée que la mienne sur Caroline Néron ?
À l’écoute de la vidéo, je me rends compte que j’avais aussi une opinion très biaisée. Néanmoins, un élément m’interpelle: elle dit, entre les lignes, n’écouter absolument personne. Que ce soit d’autres entrepreneurs, un ex-amoureux, des amis et employés…
Je me questionne donc sur la viabilité d’une entreprise dirigée par une autocrate autodidacte. J’ai l’impression que ça peut fonctionner un temps, mais qu’un jour ou l’autre le manque d’ouverture à la critique sera néfaste.
J’ai plutôt compris qu’elle n’écoutait personne « en particulier ». Ce n’est que mon interprétation! 🙂